20 févr. 2014

Surréalis-mélancolie par Rachel Baran

    
Pistolet à confettis

    L'univers de Rachel Baran est à la fois surréaliste, funeste, merveilleux et mélancolique. 
    Oui, tout ça. 
    J'ai littéralement craqué pour les auto-portraits de cette jeune photographe américaine de tout juste 20 ans, qui excelle dans les manipulations photographiques. J'ai passé des heures à dévorer son Flickr, plein de petites anecdotes racontant avec spontanéité les divagations qui l'ont menée à composer ces petits bijoux. L'inspiration lui vient parfois d'une citation, d'un roman, d'une œuvre d'art, ou tout simplement de son esprit pétillant. Elle raconte qu'elle fait ça par passion, pour le fun, pour la beauté du résultat et surtout pour l'aspect cathartique de l'auto-portrait.
    J'ai eu envie de traduire ici ses histoires si inspirantes, pour vous faire entrer dans son monde magique comme on entre au pays des merveilles de la petite Alice. Ce qui me plait le plus? Les titres. Ils sont plein d'humour, délicieusement décalé. Ils donnent à eux seuls un second sens à ces montages surnaturels.
 
    Abonnez-vous à sa page Facebook pour découvrir chaque jour ses nouvelles œuvres, et pour l'heure, je vous laisse apprécier les petites merveilles ci-dessous. Certaines sont suivies d'une ou plusieurs phrases signées Rachel Baran (R.B.), qui reprend les auteurs/chanteurs qui l'ont inspiré et laisse libre court à son imagination. Certaines ont juste un titre, charge à vous de laisser votre interprétation s'envoler...



Les choses que tu possèdes finissent par te posséder. 
C'est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie.
Fight Club

« Je crois qu'en résumé la joie équivaut pour moi à la liberté, loin des angoisses, des addictions, des choses sans importance. Conserver les moments de vies qui valent le coup de s'y attacher, you know. ... Je suis définitivement plus heureuse quand c'est juste moi et les les gens auxquels je tiens passant un bon moment ou aidant les autres à passer un bon moment et c'est tout. Pas de caprices, pas de regrets, pas d'inquiétudes inutiles pour des choses qui n'arriveront peut-être même jamais, ne pas accorder d'important à ce que les autres pensent de vous, ce que vous devriez être, et pas des jugements sur les autres, ce qu'ils sont, ce qu'ils font et toutes ces conneries. La joie pour moi est juste de lâcher prise et d'être présent et reconnaissant d'être tout simplement. Donc, ok, le truc du feu est un peu inspiré par la scène dans Fight Club, où l'appartement de Tyler est pulvérisé et que tout ce qu'il a est en feu. Ça symbolise le fait de se débarrasser de tout. » R.B.

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Toucher le ciel


'Fore the day you die, you gon touch the sky (you gon touch the sky, baby gurl)
Avant de mourir, tu vas toucher le ciel (tu vas toucher le ciel, fillette)
The XX. ft. Kanye West - Touch The Sky, sur YouTube

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Avoir aimé

Mieux vaut avoir aimé et perdu que ne jamais avoir aimé.
Alfred Lord Tennyson

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Une petite fête n'a jamais tué personne
 
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To wear your heart on your sleeve

Une petite explication s'impose. "To wear your heart on your sleeve" est une expression anglaise signifiant "porter son cœur en bandoulière", ou plus communément, "être un livre ouvert". Mais si l'on traduit mot à mot, cela donne "porter son cœur sur sa manche". D'où la jolie métaphore sur la photo...

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15 janv. 2014

Célestes

 
    Une sublime chorégraphie des deux danseuses japonaises Saya Watatani et Maki Yokoyama qui valsent avec la lumière telles des astres tourbillonnant dans le ciel....




Découvrez toutes les vidéos du groupe Enra.

5 janv. 2014

Black&White Beauties from Alexander Khokhlov


J'ai décidé de nommer le projet Weird Beauty - J'ai utilisé les premières lettres
de "white" et "black" pour créer le nom.” Alexander Khokhlov

    Des touches de blanc sur un visage peint en noir et le voilà transformé... Le photographe Alexander Khokhlov et la maquilleuse Valeriya Kutsan sont à l'origine de ces visages sublimes et hypnotiques, peints à la perfection à la main, sans pinceau! On croise un trou de serrure, un corset, et même le sourire jovial de Mickey dans leur première série intitulée Weird Beauty, tandis que 2D or not 2D trompe avec délice notre sens de la perspective...








15 déc. 2013

Le monde merveilleux de Yayoi Kusama


Infinite Mirror Rooms, Yayoi Kusama


Yayoi Kusama est un génie. Complètement déjantée, certes, mais n'est-ce pas la singularité de tous les génies? Avant-gardiste, anticonformiste, féministe, expressionniste, peintre, sculptrice, écrivain, elle est née au Japon en 1929 dans un monde patriarcal qu'elle va fuir à coups de collages et de pinceaux, avant de s'envoler en 1957 pour les États-Unis. Elle flirte avec le pop art, inspire Woody Allen, et devient grâce à ses extraordinaires happenings et installations l'une des artistes contemporaines les plus renommées. Sa première série d'installations que je vous laisse découvrir avec des paillettes plein les yeux m'inspire ces quelques mots : Shine bright like a diamond...


Fireflies on the water


Fireflies on the Water, 2002. 
Mirror, plexiglass, 150 lights and water, 2m82 × 3m67 × 3m67. 
Whitney Museum of American Art, New York.


Une pièce de 2m82 × 3m67 × 3m67 dont les murs, sol et plafond sont entièrement recouverts de miroirs, de l'eau ondulant sous les pieds des visiteurs, ainsi que 150 lumières suspendues dans l'espace et scintillants à l'infini, telles des lucioles flottant sur l'eau...
Yayoi Kusama rafolle de ces installations où les miroirs se reflètent à l'infini et créent une distorsion psychédélique de l'espace. Cette fascination pour l'infini et son pouvoir ensorcelant a toujours été au cœur des ses œuvres. Ses "infinited mirror rooms" sont célèbres dans le monde entier: Fireflies on the water, I who have arrived in Heaven, Love Forever... On pousse la porte de ces boites magiques et le temps s'arrête, happé par un monde merveilleux où tous les rêves semblent permis...






I who have arrived in Heaven


Infinity Mirrored Room – The Souls of Millions of Light Years Away
David Zwirner Gallery, New York
8 novembre - 21 décembre 2013

Image credits : itsnicethat.com

Image credits: Rebecca Dale


17 nov. 2013

Sven Fennema, Grandeur et Décadence


Cliquez sur l'image pour voir le diaporama

      Grandeur et décadence, Espérance, Fin du Voyage, Dans la Lumière... Autant de séries photos aux noms mêlés de mélancolie, d'espoir, de tragédies oubliées et de beauté cachée. Les décors sont à la fois funestes, majestueux et mystiques : cimetières en ruines au calme angoissant, palais des milles et une nuits scintillants de solitude, châteaux abandonnés aux ravages du temps... L'opulence se transforme vite en déchéance, sans se défaire de sa splendeur et de son pouvoir envoûtant.

      Sven Fennema capture la lumière avec un talent sans pareil : les rayons du soleil créent un halo fantasmagorique qui transcende la magie des lieux, et nous embarque pour un voyage singulier dans un monde où l'homme n'a plus sa place...

Missing
 
Walls of wine

Les piliers de la Terre

Villa G
Déchéance

Arabian Nights

Beauté oubliée

Out of the blue

Doors to nowhere

Casino Royal

Rien ne va plus

Playing God

Leave this life

Transcendence

Arabian Nights 2

Way of light

Evanescent holiness

Arcuate maze


A côté du feu

Bain de poussière

Théatre doré

Down in it

Entrance

Car graveyard

Destin

Lumières croisées

Un bout d'espoir

Heart shaped
 
Silent Glory

Sleeping Halls

Disabled

La dernière danse

Trapped in solitude
 
Wings of rise

Découvrez toutes ses œuvres sur http://www.sven-fennema.de

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