15 déc. 2013

Le monde merveilleux de Yayoi Kusama


Infinite Mirror Rooms, Yayoi Kusama


Yayoi Kusama est un génie. Complètement déjantée, certes, mais n'est-ce pas la singularité de tous les génies? Avant-gardiste, anticonformiste, féministe, expressionniste, peintre, sculptrice, écrivain, elle est née au Japon en 1929 dans un monde patriarcal qu'elle va fuir à coups de collages et de pinceaux, avant de s'envoler en 1957 pour les États-Unis. Elle flirte avec le pop art, inspire Woody Allen, et devient grâce à ses extraordinaires happenings et installations l'une des artistes contemporaines les plus renommées. Sa première série d'installations que je vous laisse découvrir avec des paillettes plein les yeux m'inspire ces quelques mots : Shine bright like a diamond...


Fireflies on the water


Fireflies on the Water, 2002. 
Mirror, plexiglass, 150 lights and water, 2m82 × 3m67 × 3m67. 
Whitney Museum of American Art, New York.


Une pièce de 2m82 × 3m67 × 3m67 dont les murs, sol et plafond sont entièrement recouverts de miroirs, de l'eau ondulant sous les pieds des visiteurs, ainsi que 150 lumières suspendues dans l'espace et scintillants à l'infini, telles des lucioles flottant sur l'eau...
Yayoi Kusama rafolle de ces installations où les miroirs se reflètent à l'infini et créent une distorsion psychédélique de l'espace. Cette fascination pour l'infini et son pouvoir ensorcelant a toujours été au cœur des ses œuvres. Ses "infinited mirror rooms" sont célèbres dans le monde entier: Fireflies on the water, I who have arrived in Heaven, Love Forever... On pousse la porte de ces boites magiques et le temps s'arrête, happé par un monde merveilleux où tous les rêves semblent permis...






I who have arrived in Heaven


Infinity Mirrored Room – The Souls of Millions of Light Years Away
David Zwirner Gallery, New York
8 novembre - 21 décembre 2013

Image credits : itsnicethat.com

Image credits: Rebecca Dale


17 nov. 2013

Sven Fennema, Grandeur et Décadence


Cliquez sur l'image pour voir le diaporama

      Grandeur et décadence, Espérance, Fin du Voyage, Dans la Lumière... Autant de séries photos aux noms mêlés de mélancolie, d'espoir, de tragédies oubliées et de beauté cachée. Les décors sont à la fois funestes, majestueux et mystiques : cimetières en ruines au calme angoissant, palais des milles et une nuits scintillants de solitude, châteaux abandonnés aux ravages du temps... L'opulence se transforme vite en déchéance, sans se défaire de sa splendeur et de son pouvoir envoûtant.

      Sven Fennema capture la lumière avec un talent sans pareil : les rayons du soleil créent un halo fantasmagorique qui transcende la magie des lieux, et nous embarque pour un voyage singulier dans un monde où l'homme n'a plus sa place...

Missing
 
Walls of wine

Les piliers de la Terre

Villa G
Déchéance

Arabian Nights

Beauté oubliée

Out of the blue

Doors to nowhere

Casino Royal

Rien ne va plus

Playing God

Leave this life

Transcendence

Arabian Nights 2

Way of light

Evanescent holiness

Arcuate maze


A côté du feu

Bain de poussière

Théatre doré

Down in it

Entrance

Car graveyard

Destin

Lumières croisées

Un bout d'espoir

Heart shaped
 
Silent Glory

Sleeping Halls

Disabled

La dernière danse

Trapped in solitude
 
Wings of rise

Découvrez toutes ses œuvres sur http://www.sven-fennema.de

27 oct. 2013

Pretty Women



Allez savoir pourquoi
Y a des jours où la vie
Nous glisse entre les doigts
Comme des gouttes de pluie


Comme une feuille au vent
On se laisse emporter
Le passé le présent
Tout nous semble étranger


Et on ne reconnait plus rien
Tous les visages sont éteints
Tous les décors sont retournés
Bons pour la casse


On ferme les yeux un instant
Pour voir resurgir du néant
Un peu d'amour qui a bravé
Le temps qui passe


Et la beauté des femmes
Et le temps suspendu
A leur grâce céleste
Illuminent dans la rue


Et les frissons de l'âme
Les miracles entrevus
Revivent avec le reste
Au paradis perdu


Allez savoir pourquoi
Y a des jours où mes yeux
Qui ne voyaient que toi
Se perdent dans les cieux


Pour suivre les nuages
Un regret soupiré
Pour rêver un voyage
Un ailleurs oublié


Où chantent encore toutes les voix
Tous les sanglots, les cris de joie
Et tous les mots qui rendaient fous
Qui forçaient la chance


Ô mon amour
C'est vrai j'ai peur
J'ai peur du rêve
Qui se meurt
J'ai peur du vide dans nos cœurs
De l'indifférence


Mais la beauté des femmes
Et le temps suspendu
A leur grâce céleste
Illuminent la rue


Et les frissons de l'âme
Les miracles entrevus
Revivent avec le reste
Au paradis perdu



Salvatore Adamo, La Beauté des Femmes


Sources : http://penelopeandme.tumblr.com et http://brittanickel.tumblr.com

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