« Quand j'étais petite, ma mère me disait que j'étais un morceau de ciel bleu, qui était venu au monde parce que mon père et elle s'aimaient énormément. Ce n'est que plus tard que j'ai compris que ce n'était pas tout à fait vrai. La plupart des bébés sont dus au hasard. Pas moi. »
My sister's keeper raconte la vie d'Anna, une petite fille conçue par fécondation in vitro dans le but de prolonger la vie de sa sœur atteinte d'une leucémie. A l'âge de 11 ans, après des dizaines de prélèvements de sang, de greffes de moelle, d'opérations et de complications, elle décide d'attaquer ses parents en justice afin d'obtenir son "émancipation médicale", et décider ce que l'on fait subir à son propre corps.
Un "bébé-médicament", voilà comment l'on appelle de manière assez inhumaine les enfants comme Anna. Ou "bébé du double espoir". Bien que très controversée, cette pratique médicale est légalement autorisée en France depuis 2004. Le premier "bébé-médicament" français est né le 26 janvier 2011. Le film remet en cause de manière poignante la légitimité de cette technique souvent jugée contre-nature. A t-on le droit de disposer du corps d'une personne? Est-il juste de concevoir médicalement des enfants génétiquement compatibles? Jusqu'à quel point peut-on amputer la vie d'une personne pour sauver celle d'une autre?
Mais au delà de ces problèmes bio-éthiques, My sister's keeper est aussi l'histoire d'une mère prête à se battre envers et contre tous pour sauver la vie de sa petite fille. L'histoire d'une fratrie unie à la vie à la mort. Une bouleversante histoire d'amour et de famille qui fait couler des torrents de larmes...
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