17 févr. 2012

Dieu voyage toujours incognito


   Un homme, sur le point de se suicider du haut de la Tour Eiffel, est interrompu in extremis par un total inconnu qui lui propose de faire un pacte : rester en vie et en échange, suivre à la lettre tout ce qu'il lui demande pour faire de lui « un homme capable de mener sa vie, de résoudre ses problèmes, et même d'être heureux ». Il accepte, et se retrouve embarqué dans une nouvelle vie qu'il ne maitrise plus vraiment mais dans laquelle, paradoxalement, il devient libre comme il ne l'a jamais été en découvrant le moyen de dépasser ses peurs et ses inhibitions...

   Dieu voyage toujours incognito est un roman que j'ai dévoré d'une traite, tellement j'ai été happée par l'histoire : qui est cet inconnu et que lui veut-il vraiment? Va-t-il réussir à s'en sortir et à remettre sa vie dans le droit chemin? Le titre est un clin d’œil à Einstein qui disait : "Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito". Ce livre nous incite à effectuer une profonde réflexion sur nous-même, sur nos peurs, nos conditionnements, nos rêves abandonnés par crainte ou par lâcheté... Il nous apprend à avoir foi en nous et en la vie. Il sera peut-être même une révélation pour les personnes qui manquent de confiance en elles...

   L'auteur, Laurent Gounelle, est un écrivain français spécialiste en sciences économiques, qui se passionne pour la psychologie, la philosophie et le développement personnel. Son premier livre L'homme qui voulait être heureux est un best-seller international. Je suis persuadée que Dieu voyage toujours incognito connaitra, à juste titre, le même succès...

  Voici quelques extraits inspirants qui, je l'espère, vont donneront envie de le lire :

 « La vie est ainsi; on réalise rarement dans l'instant que les moments difficiles ont une fonction cachée : nous amener à grandir. Les anges se déguisent en sorcières et nous délivrent de merveilleux cadeaux soigneusement enveloppés dans d'ignobles emballages. »

« Les gens ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touche personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

 « Cette quête de reconnaissance est vaine : en quoi l'admiration des autres pourrait-elle compenser mon manque d'estime de soi? Ce qui est extérieur à nous ne peut pas réparer ce qui est blessé à l'intérieur de nous-mêmes...»

1 commentaire:

  1. "L'Herbe Rouge" de Boris Vian est également un roman qui nous pousse dans une profonde introspection. A recommander aux amateurs de ce type de littérature !

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