23 janv. 2012

Inspiring quotes...

« La lecture n’est pas une activité innocente.
On n’en ressort pas toujours indemne.
La lecture est dangereuse.
Elle m’a extirpée des aveux que je ne vous aurais pas faits sous l’emprise du bourreau…»
Katerine Pancol, Un homme à distance

Source : http://aprettybook.com/

La lecture est un rituel solitaire merveilleux. Elle nous rappelle à nos vies, à nos espoirs, à nos promesses ; à nos peurs, à nos regrets, à nos tristesses... Elle fait remonter des souvenirs que l'on croyait enfouis à jamais, elle prend un sens différent pour chacun de nous, éclairant parfois nos expériences passées sous un jour nouveau. Elle nous fait réfléchir, méditer, remettre en question tout ce en quoi l'on croyait.
Ce sont ci-dessous de simples mots, des petits bouts de phrases qui, mis bout à bout sur le papier, m'ont un jour marqué. Ce sont des livres et des auteurs qui ont influencé mes choix et mes pensées, qui sont entrés dans ma vie pour y jouer un rôle quelquefois insignifiant, mais parfois aussi déterminant...

*
« La vie avait continué après, la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée. »
Katherine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles

« A quoi serviraient les morts, sinon à aimer les vivants davantage? »
Amélie Nothomb, Mercure

« Elle se disait que le mieux serait peut-être de ne plus jamais aimer. Pouvoir tout effacer, oublier les promesses, recracher ce poison au gout de trahison. Combien de jours et de nuits faudrait-il, cette fois encore, pour cicatriser ? Surtout, ne pas penser maintenant aux week-end à venir. Réapprendre à contrôler les battements de son coeur quand on croit voir l'autre au détour d'un carrefour. Ne pas baisser les yeux parce qu'un couple s'embrasse sur un banc devant vous. Et ne plus jamais, jamais attendre que le téléphone sonne. »
Marc Lévy, Mes amis, mes amours

« Puis la souffrance cessa de faire bloc et se fissura en mille petites pensées ; c'est toujours à ce moment, lorsque, après le choc, la souffrance s'allège et se disperse ; qu'elle devient la plus douloureuse. »
Eric Emmanuel Schmitt, La part de l'autre

« - C'est quoi, le désir, maman ?
- C'est quand on est amoureux de quelqu'un, qu'on a très envie de l'embrasser mais qu'on attend, on attend et toute cette attente... c'est le désir. C'est quand on ne l'a pas encore embrassé, qu'on en rêve en s'endormant, c'est quand on imagine, qu'on tremble en imaginant et c'est si bon, Zoé, tout ce temps-là où on se dit que peut-être, peut-être on va l'embrasser mais on n'est pas sûre...
- Alors on est triste.
- Non. On attend, le cœur se remplit de cette attente... et le jour où il t'embrasse... Alors là, c'est un feu d'artifice dans tout ton cœur, dans toute ta tête, tu as envie de chanter, de danser et tu deviens amoureuse. » Katherine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles

« Mais tu l'aimais d'amour ? avait-elle fini par lui demander. [...] Ben oui, j'suis conne, moi... De quoi d'autre peut-on bien aimer ? »
Anna Gavalda, La Consolante

« Il ne faut pas trop se protéger, sinon on ne ressent plus rien. Notre cœur devient de glace, on n'est plus qu'un mort vivant et la vie perd à jamais toute saveur. »
Guillaume Musso, Et après...

« On maudit une épreuve, mais on ne sait pas, quand elle nous arrive, qu'elle va nous faire grandir et nous emmener ailleurs. On ne veut pas le savoir. La douleur est trop forte pour qu'on lui reconnaisse une vertu. C'est quand la douleur est passée, qu'on se retourne et qu'on considère, ébahi, le long chemin qu'elle nous a fait parcourir. »
Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi

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