Pejac est un artiste espagnol qui aime distordre la réalité pour l'embellir. Une barre d'immeubles rend la vue de vôtre fenêtre terriblement déprimante ? Ajoutez-y un arbre, une petite fille et une balançoire, et elle vous semblera infiniment plus douce... C'est en tout cas l'idée inspirée qu'a eu Pejac lorsqu'il vivait à Valencia, en Espagne. « Avec quelques feuilles de papier, un cuter, de la colle, un peu d'imagination et de non-conformité, nous pouvons changer radicalement la perception de la réalité qui nous entoure. Transformer la vie de tous les jours en un rêve subversif », témoigne-t-il. (Source Huffington Post) Ses fenêtres se transforment en filtre pour égayer le monde extérieur.
Hommage au funambule français Philippe Petit célèbre grâce à sa traversée
entre les deux tours du World Trade Center |
« Ce qui m'a poussé à créer ceci, c'est aussi la joie simple de créer des moments uniques, admet Pejac. Une personne qui vise l'avion qui n'arrête pas de passer devant chez moi avec un lance-pierre, ou encore un autoportrait dessinant un cœur devant les caméras de surveillance. » (Source Huffington Post)
Mais Pejac investit aussi nos rues, parsemant ses rêves sur le bitume triste de la ville. En quelques coups de bombe et de pochoirs engagés, il instille un peu de poésie dans un monde en béton armé...
Clin d’œil au célèbre Déjeuner sur l'herbe du peintre Manet. Une magnifique œuvre de street art qui se trouve étonnamment... rue Edouard Manet, dans le 13ème arrondissement de Paris !
« J'avais prévu de faire quelque chose de complètement différent sur ce mur, mais quand j'ai découvert que la rue portait le nom du grand Édouard Manet, cette vieille idée m'est revenue à l'esprit. Avec ce travail, je représente l'action d'une jeune garçon, le résultat de la colère et de la sensibilité esthétique à la fois, explique Pejac. C'est comme s'il commettait un acte de vandalisme illustré. »
Les fourmis |
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